La dernière allumette, Marie Vareille

Ce mois de mars est complètement dingue!
Encore un coup de cœur!

On suit Abigaelle, Zoé et Gabriel.
Abigaelle et Gabriel sont frère et sœur, ils ont grandi avec un père violent.

Le roman commence très fort puisqu’on assiste à un enterrement, qu’on suppose être celui de la maman.

« Avec le recul, je suis toujours sidérée que personne n’ait été choqué de nous voir transgresser une règle de politesse des plus élémentaires : on ne vient pas aux funérailles quand on a assassiné la personne dans le cercueil. C’est tout de même la base. »

Le récit se fait à 3 voix:

  • Abigaelle
  • Abigaelle enfant via ses carnets
  • une femme qui consulte un psychiatre pour violences conjugales

Et c’est Abigaelle qui nous raconte la rencontre puis la vie de Gabriel et Zoé. Gabriel, traumatisé par son enfance, reproduira-t-il le schéma paternel? Le lecteur tremble pour Zoé, c’est certain!

Ce choix narratif est déroutant, car il tient à distance les personnages principaux. Je dois reconnaître qu’à un moment de l’histoire, ça m’a un peu lassée.

Et puis une révélation est faite. Puis une autre.
Et tout ce qu’on pensait être vrai s’effondre. La vision qu’on a des personnages est bouleversée et honnêtement j’ai dû revenir en arrière plus d’une fois, pensant soit que j’avais mal lu, soit que j’avais raté quelque chose!
Je n’ai toujours pas compris par quel tour de force Marie Vareille a réussi à manipuler si bien mon esprit, mais elle est toute pardonnée car je suis enchantée par la fin du roman!

« Je pense à l’amour infini de toutes les mères du monde, à leur détermination, leur force immense et leur courage, elles qui acceptent de porter en silence sur leurs épaules la responsabilité de l’avenir de nos sociétés. »

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