Au salon Livr’à Vannes , j’ai voulu rencontrer Melissa Da Costa. Car bien que je la connaisse peu (je n’ai lu que Tout le bleu du ciel d’elle), c’est une autrice majeure de notre époque, et je trouvais dommage de passer à côté.
J’ai plusieurs de ses romans qui m’attendent sur ma liseuse, car je profite toujours des promotions. Mais, je ne sais pas pourquoi, je ne les ai toujours pas lu. Alors, j’ai profité de l’ocassion pour acheter sa dernière parution, qui est une nouvelle de 180 pages, et dont une partie des bénéfices est reversé à UNICEF.
La rencontre avec l’autrice a été un peu particulière, car c’est toujours compliqué d’échanger avec un auteur qu’on a pas ou peu lu. C’était assez drôle car nous avons fini par parler du manga comme porte d’ouverture à la lecture pour nos enfants.
Mais revenons-en à La faiseuse d’étoiles, que je me suis empressée de lire dans le train l’après-midi même.
Nous suivons ici Arthur, jeune trentenaire sur le point de devenir papa pour la première fois. Son épouse est en plein travail, et cela fait remonter en lui le souvenir de l’été de ses 5 ans, le dernier qu’il a passé avec sa mère. Un été hors du commun car c’était l’été ou sa maman se préparait à partir dans l’espace, pour Uranus, pour une mission de la plus haute importance: peindre le ciel.
C’est un roman extrêmement poétique. D’une beauté rare. Cet amour d’une mère pour son enfant, c’est juste merveilleux.
Bien sur, très vite on comprend que la maman est malade, qu’elle va mourir. Alors ce mensonge, je dois avouer qu’au début du roman, j’étais plutôt dans le jugement mais au fil de la lecture, au fil de la poésie qui se dégage de tout, au fil de la maladie qui s’impose et de l’état physique de la maman qui se dégrade, je n’ai eu qu’une seule envie: prendre cette maman dans mes bras et la bercer.
J’ai beaucoup pleuré pendant ma lecture. J’ai encore les larmes aux yeux en rédigeant ces quelques mots…
C’était triste, c’était magnifique, c’est l’amour sans limite d’une mère pour son enfant. L’amour sans limite d’un mari pour sa femme. C’est le monde qui s’écroule. C’est la vie qui renait.
J’ai maintenant très envie de lire d’autres livres de cette autrice
