J’avais lu La bicyclette bleue à l’été 2003…. Et il me semble que j’avais alors seulement lu la trilogie.
À l’été 2021, j’avais retrouve les livres chez mes parents! Je m’étais donc relancée dans la lecture de cette fresque historique, mais là encore je m’en étais tenue à la trilogie.
Alors hier, au désespoir de cette météo automnale, j’ai eu l’envie de me plonger dans la suite de cette fresque qui pour moi est liée à la saison estivale. C’est toujours en vacances et sous le soleil que j’ai lu ces romans et ils ont sur moi un doux effet de bien être malgré le contexte chargé de terreur.
Je ne m’attendais pas à engloutir ce roman en moins de 24h
Quel plaisir de retrouver Léa et la plume de Régine Deforges!
La guerre est terminée et vient le temps du procès de Nuremberg, qui s’avère plutôt décevant pour beaucoup.
C’est le cas de Sarah, l’amie juive de Léa, qui ne compte pas en rester là et se lance dans une épopée vengeresse envers les nazis. Dans cette course effrénée, elle entraîne avec elle Léa et François.
Léa va alors découvrir que la guerre qu’elle pensait terminée se poursuit de façon informelle mais tout autant cruelle…
Les 100 premières pages sont extrêmement difficiles à lire. On découvre avec horreur ce qu’ont vécu les personnages égarés pendant la guerre. Certains récits rendent Léa malade, nous également. C’est intenable… Difficile d’accepter que cela ait pu exister. Que cela puissent encore exister…
Je le dis à chaque fois, mais vraiment! Oublions les manuels d’histoire et lisons Régine Deforges. J’en apprends tellement sur l’histoire de notre pays, de l’Europe!
Rendez-vous est pris Rue de la Soie en 1947-1949
